samedi 29 août 2009

Je prenais le train l'autre jour, dans une ambiance un peu inédite pour moi, car le TGV était en effet rempli de jeunes militaires qui rentraient dans leurs casernes. La voiture bar était pleine à craquer et la bière coulait à flot ! C'était vraiment une ambiance surréaliste.
Cela aurait d'ailleurs inspiré sans doute des scénaristes de films de cul mais mon propos n'est pas celui la.

Je me suis interrogé sur une de nos spécificités bien française : le compostage des titres de transports.

Qui a deja voyagé à l'étranger en train cherche sur le quai le composteur mais ne le trouve et finit pas comprendre que ça n'existe tout simplement pas.

Alors quelle est l'idée du compostage ?
Composter son billet, c'est lui imprimer des informations (date, heure, gare de départ) et éventuellement lui faire une marque (avant le billet était amputé d'une petite partie demi circulaire, et aujourd'hui un petit triangle est gaufré sur le papier)
Le contrôleur viendra ensuite dans le train faire lui aussi son petit trou dans le billet.

A mon avis une des ces opérations est inutile (sans doute puisque personne d'autre ne le fait...)
A quoi sert de composter son billet : tout simplement empêcher son remboursement au cas où on ne serait pas contrôlé dans le train, c'est à dire qu'on a anticiper tout simplement le fait que quelqu'un ne fasse son travail (à priori pour une raison indépendante de sa volonté... mais le fond du probleme est bien celui la...)

Alors certains pourraient pinailler et me dire que dans le cas d'un abonnement il faut bien dater la carte d'abonné, je pourrais alors dire que le contrôleur peut être armé d'un outil très efficace : le stylo !

D'ailleurs nos amis suédois ne s'y sont pas trompés : les contrôleurs ne sont pas armé d'un poinçonneur mais tout simplement d'un stylo et valide le billet d'un grand "V" efficace et pas cher.

Tout ca pour dire que je me souviens que ce débat s'était posé au moment la SNCF changeait ses composteurs (vous savez les grosses bornes oranges qui sont devenues jaunes maintenant). Cela avait couté plusieurs environ 6 millions d'euros pour remplacer une machine par une autre sans évolutions notables (car le composteur n'est qu'un imprimante, il ne lit même pas la piste magnétique du billet). Sans oublier que le cout de ces machines n'est pas négligeable.... voila peut-être un moyen de faire quelques économies....

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